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Alfred Papuçiu: Le sénateur américain et les Albanais

E enjte, 07.05.2009, 04:06 PM


Le sénateur américain et les Albanais

Alfred Papuçiu

C'était surprenant, la place de la délégation albanaise à l'ONU à New York était toujours ou derrière ou tout près de la délégation américaine. Mais on ne pouvait pas se parler. C'était défendu. Souvent, Arban se souvenait d'une connaissance, quelque part en Amérique Latine, qui avait serré la main à un diplomate russe et son collègue l'avait converti à un problème, on l'a viré et obligé de rentrer dans son pays. Un paradoxe en Amérique, où dans les divers milieux les diplomates albanais parlaient librement avec les citoyens américains. Mais pour nos dirigeants ils représentaient l'impérialisme américain !   
 Ce jour- là, le ministre des affaires étrangères allait tenir son discours et comme d'habitude les préparatifs étaient déjà faits. On avait invité des Albanais qui vivaient en Amérique, ainsi que les familles des collègues de la Mission albanaise auprès de l'ONU. Le discours a commencé avec les émotions ordinaires de l'orateur. Quand il eut terminé le discours et il se fut assis, quelqu'un, un homme âgé de la délégation américaine, qui était près de la délégation albanaise, a dit en souriant en leurs adressant la parole : "Good speech". Près de lui était assise une jeune fille qui aussi a souri. A un moment de pose, elle s'est approchée du couloir, où Arban était avec un collègue. Ils étaient deux personnes, mais pourtant Arban n'avait pas peur parce que l’autre collègue était un ami et souvent ils parlaient ensemble librement et ouvertement. Arban avait déjà fait du tri dans ses relations et heureusement qu'il y avait encore des copains honnêtes. Elle leur a adressé la parole : - Excusez-moi. Je voudrais vous dire que mon père, sénateur qui a parlé tout à l'heure concernant le discours de votre ministre, a été dans votre pays, il y a des années de cela et il garde les meilleurs souvenirs de l'hospitalité et des Albanais eux-mêmes".   
Arban et son ami ne savaient que dire plus, parce qu’ils étaeint retenus, en se souvenant de l'histoire amère de leur collègue en Amérique Latine... Pourtant, pour la politesse, ils ont répondu : "Merci pour la considération".        
Elle a vu que les interlocuteurs ne voulaient pas aller plus loin dans la discussion et elle est partie avec beaucoup de tact. Les deux amis étaient fâchés avec le règlement strict qui était un paradoxe et surtout quand on se souvenait que celui qui donnait les ordres et toute la vie nous avait mis en garde contre "le diable" américain ou russe, avait étudié à l'étranger. Surtout ils étaient au courant que les vieilles familles albanaises qui avaient émigré aux USA dans les années 30-40, avaient des enfants qui avaient fait aussi des écoles de diplomatie. Cela serait une honte de ne pas pouvoir parler avec eux. Mais dans ces années-là, il n'y avait pas d'autres issues. Autrement on était viré ou obligé d'aller travailler "au sein de la classe ouvrière".   



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