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Alfred Papuçiu: L’enfant albanais aux yeux noirs

E marte, 28.04.2009, 04:24 PM


L’enfant albanais aux yeux noirs

Alfred Papuçiu

Au fonds de la bibliothèque des auteurs étrangers sur l’Albanie et les albanais s’est ajouté un autre titre très attirant : “ L’enfant albanais aux yeux noirs ” de l’activiste humaniste et professeur suisse Francine Koch. Ce livre bilingue, français albanais est d’une nature particulière. “ Ce livre, ce sont des impressions personnelles, comme écrit l’auteur, à la fin, n’engageant que moi. Je les ai recueillis au cours de mes voyages réguliers en Albanie, de janvier 94 à février 97, dans le cadre d’un projet de développement à destination des crèches de Tirana. Ce livre est le fruit d’une rencontre. Comme dans toute vraie rencontre, il y a des moments de plaisir, de réussite, de partage, d’autres de doute, de blocage, d’énervements mais il y a toujours de l’estime pour des femmes et des hommes travaillant et vivants dans des conditions pour moi inacceptables… ”
Nous avons fait cette introduction pour montrer que seul le bon désir pour réaliser quelque chose pour les enfants albanais, a poussé le professeur suisse, Francine Koch à venir en Albanie…
Nous nous sommes rencontrés un beau jour, et Francine m’a dit qu’elle voulait publier des souvenirs d’Albanie et elle m’a proposé de les lire avant de les publier. Les souvenirs étaient déjà lus par l’écrivain renommé suisse Georges Haldas, ainsi que de quelques collègues de Francine… J’ai commencé avec plaisir leur lecture et après avoir apprécié la sincérité et la facilité de son expression, j’ai souligné que je pensais que c’était un beau souvenir et surtout avec une valeur particulière pour les gens qui travaillent avec la jeune génération en Albanie, indépendamment de quelques critiques aimables qui sont exprimés pour la continuité du travail avec eux. La seule observation que je lui ai faite c’était de “ baisser un peu la dose des critiques ” en lui soulignant que quelques albanais n’aiment pas les critiques aimables, ainsi cela serait bien de les éviter…
Francine a accepté mon opinion, et nous sommes tombés d’accord pour que la traduction du livre soit faite par moi. J’ai accepté avec plaisir de traduire “ L’enfant albanais aux yeux noirs ”. A vrai dire, j’ai lu le livre sans peine et la traduction me paraissait plus facile. Après un laps de temps, son  plaisir et mon contentement a été quand la publication réalisé par “ Toena ”, a été rendue publique à la Foire du Livre au Palexpo à Genève. La presse suisse et française, y compris celle albanaise a écrit. Francine a présenté le livre en Suisse et en France. Un journal entre autres écrivait : “ Le lecteur albanais, mais aussi celui francophone est étonné de la narration réaliste du milieu albanais. Contrairement aux nihilistes ou aux enthousiastes qui viennent, souvent, même en Albanie, ces dernières années, Francine Koch est une visiteuse qui écrit pour la vérité de la vie en Albanie. Et cela est décrit avec une profonde conscience de responsabilité, stimulée à chaque instant de la question sincère : “ Qui suis-je, devant la détermination, le courage, le grand espoir des albanais, moi qui suis loin des changements inattendus et le poids quotidien ?…Tandis que l’attitude émotionnelle, face à cette réalité découvre un trait commun avec les autres visiteurs de l’Europe occidentale depuis Georges Gordon Byron, Edith Durham, Julien Emery etc., qui ont écrit avec affection pour les albanais et l’Albanie. Ce sentiment est lié avec la responsabilité que sent chaque Européen cultivé pour le destin des autres peuples du continent ou du monde. Surtout d’un peuple dont la langue est une des 9 langues originales Inde - européenne, une des langues les plus anciennes et qui n’est pas dérivée d’une autre langue et qui est restée intact bien qu’elle ait été envahie par plusieurs occupants étrangers…Un peuple qui a eu mère Thérèse sa comme citoyenne, un pape, des gouverneurs, des empereurs et grands vizirs…
Respecter les autres, surtout quand ils ont des préoccupations et de grandes difficultés est un signe de dignité et de l’émancipation. Cet humanisme spontané est remarqué dans toutes les pages du livre “ L’enfant albanais aux yeux noirs ” que j’ai eu la chance de traduire dans ma langue maternelle.



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